Τρίτη 23 Αυγούστου 2011




MÉDIAS ET SYSTÈME POLITIQUE

Par

GEORGES CONTOGEORGIS


          La place des médias dans le monde contemporain est conditionnée par un certain nombre de fondements communs à toute société, de sorte que leur rôle se différencie dans les détails. Quoique ces détails méritent d'être signalés et étudiés, surtout s'il s'agit de la gestion de questions majeures de la société, telles que la culture, la politique, la vie quotidienne ou les affaires mondiales, leur point de rencontre au niveau de leur fonctionnement, soulève une problématique quant aux changements profonds qui touchent l'essence du système socio-économique, politique et culturel moderne. Le regard que nous posons sur les médias, et plus spécialement les médias de l’audiovisuel (en priorité la télévision) et l’internet qui sont à la base de la transition du monde contemporain à l'ère de la communication technologique, part d’un point de vue extérieur à celui-ci, et l’envisage dans une perspective plus large, que nous appelons cosmosystémique[1]. En effet, nous nous plaçons au-delà de l’approche moderne qui repose sur un concept limité et une structure statique de l’Etat-nation, même à l’heure actuelle de la mondialisation, qui ont généré les notions de « minorité » et de « diversité culturelle » tels qu’elles sont entendues et utilisées aujourd’hui, qui sont affaire d’identité et corollaires du statut de la société au sein du système politique.
          Ainsi, notre intention est de montrer ici (a) que les médias sont constitués en système (qu'ils soient publics ou privés), en termes d'appartenance au propriétaire. Suivant le principe général de ce système qui régit la phase de la modernité, le propriétaire du système gère à son tour son objet (la culture, la politique etc.), à sa guise, c'est-à-dire comme produit à vendre, et voit donc le citoyen comme consommateur; (b) que les médias sont définis, dans ce cadre, comme moyens de communication et non pas comme l'espace par excellence dans lequel est désormais, et sera essentiellement, constitué le fait, sinon le système, social, politique et culturel; (c) que les médias vus sous cet angle sont conçus comme moyens d'information, alors qu'ils fonctionnent en producteurs originaux de la politique, du fait culturel etc.
          Pour étayer notre hypothèse, nous prendrons pour exemple le phénomène politique, étant donné que l'intervention des médias modifie profondément le fonctionnement, et au-delà, la nature du système politique et qu’elle a des implications importantes sur l'ensemble de la vie (sociale, culturelle, etc.) de la société des citoyens.

Δευτέρα 8 Αυγούστου 2011


George Contogeorgis,
Citizenship and political action. The case of Political Europe[1]

1. The European citizenship in general typology[2]
       The attribute of the citizen, citizenship, the existence of which quietly emerged in western-European societies at a transitional stage of the despotic state, only just in the 19th century, and eventually with time became generalised with the prevailing of the state-nation, is today at the epicentre of interest. This interest in citizenship centres mainly on the issue of political expression of identities, which are released from the stifling ring of the politically sovereign state - in its interior, but also in the wider cosmosystemic happenings -, with the most crucial part being the political activities that are developing within the environment of the European Union.
       This indicates, essentially, that in reality the content of citizenship is re-inspected in relation to its primary lining up behind the meaning of nationality, not however in relation to its clearly political characteristic, the meaning of the subject citizen, that takes on the citizen as an appendage of the bodiless - sovereign of politics - state.