Ο Γ. Κοντογιώργης απέναντι στον ΥΠΕΚΑ Γ. Παπακωνσταντίνου - 21 Μαρ 2012

Πηγή LoMak

Ο Καθηγητής Γιώργος Κοντογιώργης στο Πρωινό του Αντέννα (21.3.2012) απέναντι στον ΥΠΕΚΑ Γ. Παπακωνσταντίνου με θέμα την ελληνική κρίση.

Europe des peuples, Europe des marchés

11 Mars 2012  Mediapart

Edition : Les invités de Mediapart

«Le malade, c’est l’État, et non l’économie et la société grecques», réaffirme Georges Contogeorgis, professeur de science politique à Athènes, ancien ministre qui a apporté son soutien aux Indignés de la place Syntagma. Ce qui rend indispensable un réexamen des orientations demandées à la Grèce, et «pourrait être le point de départ d’un approfondissement de l’Europe politique».

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1. Au départ crise de l’emprunt, la crise grecque est ensuite devenue crise de la dette, avant d’être considérée finalement comme une crise de la compétitivité. Dès le début, la troïka a fondé son approche de l’économie grecque sur l’idée essentielle que l’État était confronté à une crise de la dette parce que l’économie grecque n’était pas compétitive et que, par conséquent, les Grecs vivaient au-dessus de leurs moyens, sur des emprunts.

Or, si cette idée avait été correcte à la base, les mesures écrasantes – de l’aveu général – imposées à la société grecque auraient dû porter quelque fruit. Cela fait cinq ans déjà que nous vivons une récession sans précédent, qui promet de se poursuivre avec la même intensité. Et pourtant, nul ne saurait dire encore à quel moment le «niveau de vie» du Grec sera conforme à l’état réel de l’économie.

Comme hypothèse de travail, je propose de considérer ici que, dans le cas de la Grèce, la «recette» qui a été choisie pour faire face à la crise est partie d’un diagnostic complètement faux pour ce qui est de la cause, mais aussi du malade. Plus précisément, je soutiens que le malade, c’est l’État, et non l’économie et la société grecques. Le surendettement public n’est pas directement lié au niveau de vie de la société: c’est simplement un indice significatif de la corruption et de l’appropriation de l’État par la classe politique et par ceux qui le possèdent. Le fait que la crise de l’emprunt ait dégénéré en crise de la dette résulte exclusivement du refus général des gouvernements grecs de prendre des mesures élémentaires de réforme de l’État. Ensuite, la gestion de la crise, marquée par les infléchissements par rapport aux prévisions des mémorandums, et, en fin de compte, les ponctions inouïes effectuées aux dépens de la société, va de pair avec l’obstination du personnel politique à conserver intacts ses insolents privilèges ainsi que les piliers de la partitocratie. Le système politique a perdu toute légitimité et se trouve en rivalité continuelle avec la société des citoyens.

Γ.Κοντογιώργης, TO ΕΛΛΗΝΙΚΟ ΠΡΟΒΛΗΜΑ

Γ.Κοντογιώργης,

TO  ΕΛΛΗΝΙΚΟ ΠΡΟΒΛΗΜΑ[1]

1.Η ελληνική κρίση από κρίση δανεισμού αρχικά, μετατράπηκε στη συνέχεια σε κρίση χρέους, για να αντιμετωπισθεί στο τέλος ως κρίση ανταγωνιστικότητας. Κεντρικό επιχείρημα στην προσέγγιση της ελληνικής οικονομίας από την Τρόικα αποτέλεσε εξαρχής η άποψη ότι το κράτος αντιμετώπισε κρίση χρέους επειδή η ελληνική οικονομία δεν ήταν ανταγωνιστική και ότι επομένως οι Έλληνες ζούσαν πάνω από τις δυνατότητές τους, με δανεικά.

Εντούτοις, εάν η βάση του επιχειρήματος αυτού ήταν ορθή, τα εξοντωτικά ομολογουμένως μέτρα που επιβλήθηκαν επί της ελληνικής κοινωνίας θα είχαν στοιχειωδώς αποδώσει καρπούς. Είμαστε ήδη στον πέμπτο χρόνο μιας πρωτοφανούς ύφεσης που υπόσχεται να συνεχισθεί με την ίδια ένταση. Παρόλ'αυτά, δεν έχει ακόμη απαντηθεί το ερώτημα ως προς το επίπεδο που θα ισορροπήσει το βιοτικό επίπεδο του Έλληνα με τις πραγματικές συνθήκες της οικονομίας.

Στη λεηλασία της κοινωνίας συναντώνται η κομματοκρατία και η τρόικα

Πηγη: LoMak

Ο καθηγητής Γ.Κοντογιώργης στον Αντέννα (9/3/2012).

Χρειάζεται ο ριζικός αναπροσανατολισμός του "μνημονίου". Να στοχεύσει την αιτία του ελληνικού αδιεξόδου, δηλαδή την αποδόμηση της κομματοκρατίας, την ανασυγκρότηση του δυναστικού κράτους και την κατάργηση της νομοθεσίας που θεσμοθετεί τη διαπλοκή και τη διαφθορά. Να εξαναγκασθεί το πολιτικό προσωπικό να λειτουργεί με πρόσημο την κοινωνική συλλογικότητα, με όρους κοινού συμφέροντος, αντί να πολιτεύεται ως ολιγαρχική συμμορία.

Entretien avec Mr G.Contogeorgis Avril 2009 /// Projet -DEEP'IN ATHENZ-

Cet entretien à comme toile de fond les soulèvements populaires ayant eu cours dans la capitale Grecque en Décembre 2008. En Avril 2009 je décide d' y retourner; c' était l' occasion d' aller chercher des réponses aux mystères que ce pays et sa population avaient provoqué en mon fort intérieur deux ans auparavant. Cette vaste gronde d'un mois faisait suite à la mort du jeune Alexis Grigoropoulos tué par balles lors d 'un contrôle de police dans le quartier "autonome" d'Exarchia (plein centre d'Athènes), durant la soirée du 6 Décembre 2008.

Entre autres relevés ( photos, dessins, vidéos... ), j' ai pû rencontré Mr George Contogeorgis, universitaire, politologue et homme politique grec.

" [...] Son principal centre d'intérêt est la notion de citoyenneté. Dans ses réflexions, il cherche à replacer le citoyen au cœur de la Cité, à la place occupée par l'État, par l'utilisation de la théorie cosmosystémique en sciences sociales. [...] " cf. art. wikipédia : fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Contogeorgis.

Le cadre du questionnement que j' ai soumis à Mr Contogeorgis était le suivant: Quels ont été les enjeux de sa génération face à la mienne? Je lui ai demandé par le biais de ce soulèvement de comparer les moeurs de la société Grecque par rapport à la société Française dans la manière de vivre la Démocratie et la Politique.

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Y. Martinot alias GULIVER

Decembre 2008. Entretien avec Mr G.Contogeorgis Avril 2009 /// Projet -DEEP'IN ATHENZ-

Κομματοκρατία και δυναστικό κράτος.

Ο Γ.Κοντογιώργης στον Σκάι, 3/3/2012

Πηγή: LoMak

Στο πλαίσιο της εκπομπής "Καλημέρα ΣΚΑΪ", στις 3.3.2012, ο Καθηγητής Πολιτικής Επιστήμης και πρώην πρύτανης του Παντείου Πανεπιστημίου κ. Γιώργος Κοντογιώργης μίλησε για το ελληνικό πρόβλημα, με αφορμή το νέο του βιβλίο "Κομματοκρατία και δυναστικό κράτος", Εκδόσεις Πατάκη, 2012.

Georges Contogeorgis

La Dittatura militare in Grecia (1967-1974)

Questioni di approccio del fenomeno autoritario[1]

1. Introduzione

Il regime autoritario in Grecia solleva una questione generale legata sia alla natura della società greca, sia al contenuto dell’evoluzione della nostra epoca. In tal senso, la comprensione del fenomeno presuppone che si risolva la questione della posizione che questo occupa nel sistema politico greco in generale, e al di là, quella della sua relazione con i regimi analoghi o i totalitarismi del periodo compreso fra le due Guerre e della penisola Iberica.

          L’ipotesi di lavoro è che in Grecia il regime autoritario costituisce nel sistema politico una parentesi che non è conforme alla propria natura e, più precisamente, si tratta di un sintomo esogeno risultante dalla non armonizzazione della società greca con il deficit democratico dei fattori della Guerra fredda. A differenza della Dittatura in Grecia, i regimi autoritari della penisola Iberica sono un prolungamento e, in un altro senso, un residuo dei totalitarismi del periodo compreso tra le due Guerre mondiali.

Georges Contogeorgis

Il fenomeno autoritario in Europa[1]

Ho intenzione di trattare il soggetto del fenomeno autoritario in Europa in tre parti: in primo luogo, presenterò il contesto storico in cui il fenomeno autoritario si è sviluppato in Europa; in seguito, abbozzerò una sorta di tipologia di fenomeno autoritario in senso ampio. Infine, tenterò di spiegare il fenomeno autoritario moderno, in relazione con le teorie moderne che hanno provato ad interpretarlo, e tenterò anche di situare la mia spiegazione in un contesto evolutivo del cosmosistema globale.